10 règles d’or pour un gazon plus vert qu’un terrain de golf
Vous rêvez d’une belle pelouse verdoyante, mais les résultats ne sont pas toujours à la hauteur de vos attentes ? Il y a sûrement des étapes de son entretien qui vous ont échappé. Suivez ce guide et vous ferez pâlir ou rendre vert de jalousie un terrain de golf.
Sommaire
Donner de son temps
L’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Elle est seulement plus entretenue. Ne faites pas de l’entretien de votre gazon une simple routine.
Mettez-y du cœur chaque semaine, prévoyez une bonne heure. Si les terrains de golf sont si beaux, c’est avant tout grâce au temps que l’on consacre à s’occuper de l’herbe.
Procéder à la scarification
Vous avez sûrement remarqué qu’une femme qui s’occupe bien de sa peau accorde de l’importance au gommage ? C’est de cette manière que les peaux mortes seront exfoliées et que tous les autres soins pourront être efficaces.
La pelouse elle aussi a besoin d’être débarrassée de tout ce qui entrave son oxygénation. La mousse ainsi que le feutre sont les éléments visés par la scarification.
Si votre pelouse a plus de deux ans, il est important de commencer et de continuer chaque automne et chaque printemps.
Pour bien choisir son scarificateur, n’hésitez pas à parcourir les avis sur je-dois-reussir.com et voir ce qui correspond le plus à vos besoins.
Soigner la tonte
Un gazon bien entretenu est un gazon tondu au minimum chaque semaine. Si vous pouvez vous le permettre, allez jusqu’à deux fois dans la semaine.
En effet, une tonte régulière donne un gazon plus dense avec beaucoup moins de mauvaises herbes.
Procédez au printemps avec une lame de tondeuse bien aiguisée. Si vous trouvez que la lame n’est plus aussi bien acérée qu’avant, aiguisez-la.
Vous pouvez le faire vous-même si vous êtes habiles de vos mains. Sinon, vous pouvez vous rapprocher des ateliers de réparation de petits moteurs.
Si vous êtes membre d’un club de golf, renseignez-vous auprès de lui. Certains clubs donnent la possibilité à leurs adhérents de les aiguiser dans leur atelier.
Une lame mal en point déchire le gazon et l’arrache même parfois. Pour limiter les dégâts, vérifiez donc aussi souvent que possible l’état de la lame de votre tondeuse.
Pour ce qui est de la hauteur de l’herbe, ne la coupez pas à ras. Laissez là à 2½ pouces (environ 6 cm) afin de permettre aux racines de croitre en profondeur.
C’est la longueur d’herbe idéale, car l’herbe est moins exposée à la sécheresse et couvre mieux le sol. Un sol ombragé limite la prolifération des mauvaises herbes.
De l’eau, de l’eau, encore de l’eau
L’arrosage est plus qu’important pour le gazon. De cette eau, dépend aussi sa vie.
Cependant, tous les terrains ne s’arrosent pas de la même manière. Si vous vivez dans un terrain aride, votre gazon sera plus assoiffé que celui qui pousse sur un sol où il pleut souvent.
Pour être fixé sur les besoins en eau de votre terrain, la meilleure solution est sans doute de s’offrir un pluviomètre.
D’une manière générale, les pelouses ont besoin d’être arrosées deux ou trois par semaine afin d’obtenir un arrosage profond. Ces arrosages se feront idéalement le soir afin d’irriguer le sol jusqu’à deux à trois centimètres de profondeur.
Si votre terrain est sec et qu’un orage se prépare, arrosez quand même le sol. Cela servira à ameublir la terre et amortira le choc des tombées de pluie. Cette préparation aidera à faire pénétrer l’eau en profondeur au lieu de la laisser s’écouler en surface.
Fini les parasites
Certains insectes sont nuisibles pour votre pelouse. Ils empêchent l’herbe de pousser et les rendent même malades.
Il est donc impératif de les éliminer. Cependant, tous les insecticides ne sont pas permis. Certains herbicides et pesticides chimiques ne sont pas favorables ni à l’environnement ni à la santé. Choisissez donc une solution qui élimine à la fois les nuisibles, tout en étant écoresponsable.
Lutter contre les mauvaises herbes
Les mauvaises herbes empêchent le gazon de verdir à souhait. Pour éliminer les pissenlits, le plantain, le lierre terrestre, prenez des herbicides.
Si vous utilisez des herbicides naturels, la bonne période pour les appliquer est le printemps. La fréquence préconisée est un intervalle de 3 semaines.
Selon les spécialistes, l’idéal est d’effectuer un désherbage manuel au printemps et d’épandre l’herbicide à l’automne.
Consultez donc la météo et cherchez à repérer le premier gel d’automne. C’est le moment recommandé pour appliquer les produits anti mauvaises herbes.
Si l’herbicide de votre choix est à base de fer, se référer à la météo est encore indispensable. En effet, la température extérieure devra tourner autour de 20 °C lors de l’application. Que ce soit pour le premier jour ou lors de la seconde application trois semaines après.
Avec ce mode de fonctionnement, vous serez sûr d’avoir un gazon en pleine santé.
Accorder de l’importance à la fertilisation
Une belle pelouse ne peut s’épanouir que sur un sol riche et en bonne santé. Pour y parvenir, la fertilisation est un passage obligé.
En guise d’engrais, vous le mieux est de se servir en de l’engrais composté. Mais rien ne vous empêche de varier les plaisirs ainsi que les apports. Aujourd’hui, on utilise des algues, de l’acide humique et du purin de compost. Si vous le dernier terme ne vous parait pas familier, il désigne juste un mélange de compost et d’eau.
Pour la fertilisation, les produits sont tout aussi importants que le moment pour procéder.
Nourrir la terre, c’est bien, le faire au moment opportun, c’est mieux.
Voici quatre périodes propices à la fertilisation : la première fertilisation de l’année se passe au printemps après le 25 mai. Avant cela, il est encore trop tôt et vous risquez d’affaiblir les racines de votre gazon.
La deuxième fertilisation devra avoir lieu au début du mois de juillet.
Il faut également reprendre l’action au début du mois de septembre et finir à la deuxième semaine d’octobre.
Tout en suivant scrupuleusement cet échéancier, la qualité du fertilisant compte aussi énormément. Ne soyez pas tentés d’économiser quelques sous et de devoir payer les dégâts au prix fort. Pour ne pas vous tromper, sachez qu’un coefficient élevé de libération lente est un indicateur de qualité du produit.
En outre, choisissez un engrais dont la concentration en azote est la plus élevée. Pour le savoir, apprenons comment décrypter une boite ou un sac d’engrais. Les trois chiffres affichés sur la boite indiquent la proportion des éléments essentiels de l’engrais dans un ordre bien précis. En premier vient l’azote, en deuxième le phosphore et enfin, le potassium.
Le phosphore est selon les experts l’élément qui n’a pas besoin d’être présent en masse.
Bien qu’il existe des engrais spécialement conçus pour le printemps et l’automne, utiliser le même type conviendrait mieux à votre pelouse.
Une pelouse bien aérée
Tout comme l’eau, l’oxygène est capital à la santé de votre gazon. À votre image, il a besoin lui aussi de respirer.
Pour le lui permettre, le passage d’un aérateur est la solution toute trouvée. Cet appareil dispose de pointes destinées à s’enfoncer dans le sol afin de laisser s’immiscer la quantité nécessaire d’air. Ces petits trous laissent également passer l’eau et les nutriments utiles aux racines.
Cette action est également appelée déchaumage. Le but est de gratter la strate constituée de matières végétales mortes situées entre l’herbe et la terre.
S’il est communément admis qu’il est mieux de procéder à l’aération au printemps, un autre avis d’expert vient le contredire.
En effet, si on passe au déchaumage aux prémices de l’été, les petits trous obtenus seront des opportunités pour les mauvaises herbes de pousser. De cette manière vous favoriserez la croissance les graines d’adventices. Vous obtiendrez ainsi une grande étendue de mauvaises herbes bien implantées et vigoureuses.
Vous pouvez vous procurer cet appareil, mais aussi le louer puisqu’il ne s’utilise qu’une fois l’an. Sinon, il vous reste l’option des patins aérateurs si votre pelouse n’est pas trop imposante.
Ainsi, vous n’aurez qu’à fixer les patins sous vos chaussures et parcourir votre gazon.
Si votre jardin dispose d’un immense jardin, une dernière possibilité existe. Vous pouvez aussi avoir recours à des sociétés de jardinage spécialisées dans l’entretien des pelouses.
Quand l’hiver s’en va, on est tenté de semer aussitôt pour chasser toute la grisaille qu’il a laissée. Ce n’est pourtant pas une bonne idée et même un dangereux procédé.
En agissant de la sorte, vous courez à votre perte et celui de votre pelouse. En effet, vous y laisserez du temps, de l’énergie et de l’argent.
Attendez que le froid soit complètement passé pour ne pas avoir à tuer vous-même vos propres semences.
Quand la température passera à 12 °C la nuit et 20 °C le jour, ne vous retenez plus. Vous ne risquez plus rien. Semez à tout vent, vous obtiendrez une pelouse bien verte.
Si vous voulez en rajouter une couche et sursemer votre gazon, faites-le à la mi-août. Les conditions météorologiques se prêteront favorablement au verdoiement de votre pelouse. D’ailleurs, c’est le moment tout indiqué pour aérer le terrain. Vous ferez ainsi deux pierres, un coup.
Adopter les bons gestes en fonction des saisons
Dès que l’hiver se profile, le mieux est d’arrêter de tondre votre pelouse. Vous la rendrez ainsi plus résistante aux rudiments de l’hiver. Aussitôt passées les deux premières semaines d’octobre, oubliez votre tondeuse.
Le gazon pourra ainsi être endurci et maintenir son taux d’hydrate de carbone. Ce dernier est un élément capital pour la survie du gazon durant les périodes de grand froid.
Veillez également à surveiller son apport en glucide. Une pelouse bien pourvue en sucre ou glucides a les meilleures chances de survivre aux hivers enneigés.
Si vous voulez obtenir une pelouse bien verte au printemps, les travaux de préparation devront avoir lieu en automne. C’est même la période clé où vous devez donner la majorité de vos efforts. La période propice s’étale du mois d’aout à novembre.
Sinon, un dernier conseil serait de bien s’occuper des feuilles qui tombent sur votre gazon en automne. Il est indispensable de les ramasser au fur et à mesure qu’elles tombent. Autrement, elles risquent d’être prisonnières de la neige durant l’hiver et nuiront à votre verdure.